Interlude : " Cuits cuits " fait le zoiseau
Vous n'êtes pas sans ignorer que pour captiver un auditoire , voire une communauté de lecteurs et lectrices dont vous faites partie, le maitre de cérémonie (c'est moi ) : cette autoproclamation infatuée me ragaillardi, est obligé d'user d'artifices pour que ses dévoués lecteurs ne sombrent pas dans un sommeil profond .
IL faut donc rompre la monotonie du récit , du raisonnement , enfin du cours de l'histoire par des ruptures bien à propos de temps à autre pour donner à l'esprit à se reposer. Si , si je fais le savant mais j'ai potassé croyez moi
Les charmes de la période de l'entre deux guerres , sont certes irrésistibles pour votre humble rédacteur , mais un accés soudain de lucidité m'a fait prendre conscience qu'il se peut que ce ne soit pas forcement partagé. Je ne puis m'écrier que « O tempora O Mores !» , tout en ayant relu un Asterix, car c'est bien à cette époque charnière entre les 2 conflits mondiaux que l'on trouve nombre d'éclaircissements à nos conditions économiques actuelles.
Bref je mets de coté la digression , qui en fait n'en est pas une, vous le découvrirez par la suite pour revenir à mon sujet qui est de faire un interlude sur la route de la compréhension de ce qui s'est passé entre l'entre deux guerres . Et de vous crier par conséquent, tel l'oiseau qui surgit d'on ne sait ou, : Cuits , Cuits : je crie d'une voix qui essaye de singer le piaf (pas Edith quand même , le sage est celui qui connait ses limites)
Je n'avais d'ailleurs jusqu'à present pas reussi à comprendre d'où me venait cette allégorie de
l'oiseau déclenchant l'interlude . Certes au milieu d'une activité intellectuelle intense , que le chant d'un volatil puisse faire glisser l'esprit fatigué sur des territoires autres que celui où il se cantonnait jusqu'alors faisait sens . J'étais plongé dans les affres de l'incertitude concernant mon génie créatif et j'avais raison d'être dubitatif. La source de cette idée n'était pas de moi Horreur , malheur et désespoir , elle m'avait été sussurée dans ma plus jeune enfance , par Hergé dans Tintin et les Picaros. Que voulez vous on a les bases littéraires que l'on mérite
C'est alors que vous vous dites , oui mais Cuits Cuits il y a une faute d'orthographe , car le mammifère ailé lui aurait vitupéré : « Cui cui » . Vous avez tout à fait raison de suivre , mais je vous rétorque du tac au tac que Nenni c'est fait exprés. Oh le polisson.....
Et de revenir à nos moutons (décidement le bestiaire est particulièrement en verve dans cet article) en vous glissant un article que j'ai parcouru chez nos voisins Belges qui ne sont pas à une histoire prêt . Si je suis allé puiser l'inspiration de l'interlude chez les habitants du plat
pays, c'est très probablement parce qu'ils sont infiniment plus drôles que nous Français et aussi , mais cela doit être subliminal, du fait d'Hergé.
Et figurez vous que nos voisins dans un article sérieux osent aborder le sujet qui fache :
Trois méthodes pour (ne pas) rembourser la dette belge
Pragmatiques devant l'éternel nos amis se posent la seule question qui doive être posée
"Mais où la Belgique va-t-elle trouver l'argent pour honorer ses dettes?
Souvent, la Belgique ne rembourse pas vraiment sa dette puisqu'elle lance un nouvel emprunt pour rembourser. On s'en accoutume, se disant qu'un jour peut-être, quand ça ira bien...",
Et on essaye de se rappeler comment on rembourse une dette , pour arriver de fait à la conclusion du comment ne pas la rembourser . IL existe en fait 3 méthodes pour rembourser une dette
1.
D'un seul coup d'un seul , on se met à gagner plus . Ou pas d'un seul coup d'un seul d'ailleurs et on voit bien que les incantations de nos politiques vont dans ce sens . Ce sont les incantations au dieu Croissance , qui veut que plus de croissance améneraient plus de recettes fiscales et par conséquent plus de sous sous dans la popoche. Tout le monde peut faire semblant d'y croire , mais même les plus sôts d'entre nous n'arrivent plus à être bernés pas ces artifices. La croissance moyenne de chaque décennie depuis 40 ans est inférieure à celle de la décennie précédente . Entre 2010 et 2020 la croissance fût tellement forte qu'elle fut comme la tête à TOTO : de zéro et que nous attaquons avec une croissance sub zéro.
2.
On peut aussi dépenser moins, la c'est généralement beaucoup moins rigolo car le politique qui essaye de vendre cette potion à son peuple doit pour être crédible avoir une trombine de croque mort qui se délecterait d'un régime Vegan. C'est la cure d'austérité , c'est déflationniste, ça déjà été tenté et cela donne très souvent une détérioration du ratio dettes/PIB. Rebref ça marche pas bien et en plus ça fait très mal.
3.
Une autre option, comme nous le présente si savamment nos amis Belges , c'est celle qui repose sur les taux d'intérêt. Aujourd'hui, la dette peut être financée à taux zéro. Mais si les taux augmentaient? "Sur une partie de leur dette, liée au Covid par exemple, les États pourraient toujours demander leur emprunt à la Banque centrale européenne (BCE) à taux zéro",. La BCE peut financer gratuitement un État avec cette forme de dette perpétuelle.
Mais alors le risque de défaut ??????? Comme le dit le chef économiste d'Orcadia Asset Management.
« Le risque qu'un État fasse défaut sur sa dette semble faible. Mais c'est envisageable", mais on respire car "Cela peut se faire de façon structurée. On rééchelonne, on annule une partie. Ou l'emprunteur ne rembourse pas du tout. La BCE pourrait, par exemple, laisser tomber 100 milliards d'euros de dette italienne liée au Covid, ou 30 milliards pour la Belgique..."
Tout ce système repose sur la capacité de la BCE à créer de l'argent ex nihilo. À partir
de rien.
"Un ancien raisonnement fait craindre une augmentation de l'inflation. Mais il n'en est rien dans les faits", nous voila donc tout à fait soulagés "La BCE injecte de l'argent, mais celui-ci ne circule guère, les gens restent assis sur leurs euros". "La crise du Covid bénéficie de l'aléa moral: ça nous est tombé dessus, ce n'est pas la faute d'une mauvaise gestion."
Mais alors y'a pas de risque qu'il y ait un grain de sable qui vienne gripper toute cette belle construction ?? et de citer l'article
"Un jour, nous pourrions nous réveiller avec une grande peur. Pour le paiement de nos pensions, par exemple. Les prêts à l'État s'assécheraient les taux d'intérêt monteraient, la BCE ne contrôlerait plus la situation, on verrait une résurgence brutale de l'inflation. Ou la BCE pourrait arrêter de battre monnaie, "pour une question de crédibilité, parce qu'elle ne voudrait pas devenir le comptoir d'escompte des États qui y verraient un effet d'aubaine .Actuellement, rien de tout ça. La confiance collective est énorme Tant que la banque centrale achète des obligations, la confiance est là"
Fin de l'interlude : Tout ce qui a été écrit ci-dessus a déjà été joué pendant la période de l'entre 2 guerres.
Dans le cas 1 ce fût la France qui en dévaluant sa monnaie à un niveau inférieur à ce qui était escompté se mit à avoir un avantage comparatif bien supérieur à ses concurrents.
Dans le cas 2 ce fût l'Angleterre qui au prix d'une déflation terrible tenta de retrouver son lustre d'antan (avant la première guerre mondiale)
Le cas 3 L'Allemagne en est le meilleur exemple . Impression monétaire avec l'hyper inflation (1929 Great Depression Cold Case 8 : 1922- 1923 Norman s'impose petit à petit) , puis défaut de paiement ou plutôt ré échelonnement de la dette
Tiens allez voir la et puis la
Quoiqu'il en soit le système monétaire explosa et.. s'adapta , ou plutôt fut modelé par la puissance qui allait devenir la première . Comme l'écrit notre ami Belge qui n'a pas manqué au moins d'avoir du bon sens, c'est la confiance qui fait que l'on vit dans ce paradigme , il a oublié de préciser comme à chaque fois d'ailleurs qu'un système monétaire se meurt , on ne peut être que CON fiant.
De nos jours la bascule d'une puissance (les USA) vers une autre (la Chine) est en train de se passer sous nos yeux , le système monétaire ne fait que suivre le même chemin. Il est important de regarder ce que la Chine veut mettre en place du coté de la monnaie pour savoir à quelle sauce nous serons mangés , et la aussi on risque de se faire digitaliser (de digit le
doigt)
https://www.zerohedge.com/crypto/chinas-central-bank-poised-legalize-digital-yuan-part-sovereign-fiat-currency
Cuits , cuits ...... il est temps de revenir à l'étude du Cold Case : plus on avance dans la
période actuelle plus ça ressemble à ce qui s'est déjà joué il y a prés d'un siècle..