Pas à pas , petit à petit , la liberté s’en va

09/04/2020

Vous vous êtes probablement posé déjà la question du comment un peuple , c'est bien souvent le cas d'un seul peuple à la fois quoique , puisse s'engager dans la voie du totalitarisme sans sourciller . Et si vous recherchiez encore des réponses à cette question ne les cherchez plus elles se déroulent devant vous actuellement : pas à pas , petit à petit en
s'appuyant sur une certaine logique sans s'en rendre compte.


A travers les différents posts que j'ai pu écrire jusqu'alors , j'ai tenté de vous éclairer sur la logique dans laquelle nous nous étions placés depuis quelques temps déjà, celle de l'utilisation des politiques d'open market (dont le QE fait partie) dans le cadre des résolutions des crises. Au moment de l'histoire ou nous sommes , il n'y a que peu de solutions: change t'on de paradigme ou continuons nous à suivre le dogme établi à plein régime ? Pour le moment la réponse est absolument patente : c'est encore , encore plus et toujours plus .

Dans cette logique , si la dose ne suffit pas et bien il faut l'augmenter ! (cf post LES PERSONNAGES QUI JALONNENT CE BLOG Ben Bernanke) . Nous arrivons donc à ce qui ne pouvait être envisagé jusqu'alors l'impensable , mais l'impensable toujours dans la même logique, l'achat par les banques centrales ......d' actions , circulez il n'y a plus rien à voir : le capitalisme aboutit au communisme. Est-ce la fin de l'histoire ??

Cette logique avait commencé à se dessiner de façon plus précise au début du 20eme siècle avec l'avènement du rôle des banques centrales comme Puissance ultime. Ce processus d'évolution quasi inéluctable, car ça en était un , suivait un chemin bien particulier.

Partant du constat de certains intellectuels éclairés d'alors, citons ici Clement Juglar et ses travaux sur la récurrence des phénomènes aigus de crises , on sauta bien vite aux péremptoires conclusions qu' Il fallait les maitriser  voir les faire disparaitre. Ça en était trop , l'homme ne pouvait subir le joug d'éléments si contraires . Ce n'était pas dans sa nature d'être dominé il se devait d'être l'égal de Dieu.

Mais comment était il possible de pourfendre ces maudites crises qui revenaient à intervalles régulier ?? On observa alors que bien souvent le vilain banquier qui avait trop prêté, était ruiné lorsque la crise fut venue et alors qu'il ne l'avait point vu . Comme les mots avaient un sens à cette époque la confiance qui vient de : "je crois" , credito en Italien (le crédit, ouh mais tout est lié) n'était plus là et comble de l'infamie pour cet infortuné (si je puis dire) banquier on lui cassait , non pas ce qui lui sert de bourses, mais son banc en place publique en cas de faillite pour lui signifier son interdiction d'exercer son métier : c'était la Banca Rotta (le banc cassé à Venise) la banqueroute .

Puni , fini le vilain banquier il n'exercerait plus mais ,les bougres qui avaient leurs économies chez lui ,eux n'avaient pas le banc cassé mais le reste , la confiance elle aussi s'était cassée . Et cette réaction en chaine était bien néfaste pour l'économie . 

Surgit donc l'idée bien noble qu'il fallait mettre un holà à toutes ces pertes de confiance et qu'il fallait quelque chose qui puisse étayer l'édifice et renforcer la confiance . Si vous ne l'aviez pas compris venir aider le malheureux banquier à ne plus faire faillite c'était sauver le petit , celui qui avait tout perdu . Que c'est beau ces sentiments si altruistes !!

Voila donc que le concept de banque centrale drappée dans ses habits de lumière de prêteur en dernier ressort arrive et se raffine au cours du 20eme siècle , et il se raffine d'autant plus avec la dernière née (la Fed) en qui naquit 1913 .

Le sauveur etait arrivé....Fini les crises ....

Seulement il y avait un hic , un bug , une cagade dans tout cette logique. La mécanique qu'est le système monétaire international dont les banques centrales héritèrent au début du XXeme siècle était une mécanique de précision extraordinaire en ce sens qu' elle mettait dans les mains du peuple le pouvoir de décider. Si il perdait la confiance le peuple, et bien s'en sans rendre compte , il lui suffirait d'écrouler le système en retirant la monnaie du système et en la cachant quelquepart . La monnaie était d'autant plus facile a retirer et à cacher que c'était  de l'or à cette époque et le système monétaire international c'était l'étalon or.

J P Morgan vait bien coutume de rappeler que :

L'or c'est de la monnaie , tout le reste n'est que du crédit

Ouh mais quelle Horreur se dirent les élus , qui en fait ne l'étaient pas ! , un système qui donne le pouvoir au peuple alors qu'il ne connait rien mais c'est tout à fait inconcevable . D'autant plus inconcevable que c'est lui le peuple avec son manque de culture et ses réactions de masse qui génère ces crises en perdant confiance à intervalles réguliers.

les seuls auto-choisis eux savaient et ils allaient le démontrer !!! ... Ils imposèrent alors par un tour de prestidigateur que seul feu Garcimore aurait reussi à faire , mais en bien moins rigolo bien sur , une illusion tout à fait inouïe.

L'or qui était la base du système , et qui comme tout le monde le sait ne s'imprime pas fût sorti du système . Et ou disparut-il ??? dans les coffres des banques centrales , il n'était pas perdu pour tout monde quand même .  il fallait que tout le monde applique ce que les banques centrales diraient sans qu'elles bien sur ne se l'appliquent à elles même , on ne sait jamais dés fois que la confiance puisse se désagrèger encore. Maudite confiance.

En retour et de façon magnanime les banques centrales distribuèrent des billets en papier ou était écrit que la confiance était .........d'or surtout pour ceux et celles qui y croient et ainsi commenca la pandémie du billet de banque , qui est un virus bien virulent surtout si il n'est gagé sur rien.......

Et  ainsi les crises qui furent la source de la création des banques centrales , comme on a pu et comme on peut le constater s'atténuèrent et disparurent comme par enchantement au cours du XXeme siècle et au dela.

Je constate que frappé par un sursaut de reflexion , c'est bien , d'un seul coup d'un seul vous vous posez la question : « Tout ça c'est bien mais ou se trouve le lien avec le totalitarisme que vous citiez initialement mon cher rédacteur de blog ??? » , patience on y arrive. Pas à pas , petit à petit sans que vous vous en rendiez compte.

Au cours du XXeme siècle les banques centrales prirent le pouvoir pour arriver à la situation ou nous en sommes . Jusq'alors les peuples avaient un rétro-contrôle sur l'incurie de ces dernières en retirant du système la monnaie pour se la réserver. Alors vous me direz qu'il est toujours possible de le faire de nos jours, de moins en moins actuellement avec la distanciation sociale , la limitation des paiements en cash, les campagnes que vous voyez
jaillir sous couvert d'argent sale au figuré (il n'y a que les trafiquants qui utilisent le cash) comme au propre (le cash est sale il transporte les virus) . Mais en ce qui concerne le rétro-contrôle du peuple vous pouvez vous le mettre ou je pense car au jeu du « si tu retires j'imprime » le peuple n'est pas celui qui gagne. Pour couronner le tout car la pandémie la plus effarante à ce stade c'est bien celle de la bétise on va vous vendre pas à pas petit à petit et sans que vous vous en rendiez compte car vous l'aurez presque souhaité que la solution digitale est LA solution .

Vous vous rendez compte brave gens avec vos portables, vous ne serez pas tracés , on ne saura pas ce que vous faites , et on ne vous coupera pas les cordons de l'accés à l'économie
si vous étiez très très méchants. Quant au rétrocontrole du peuple et bien la aussi il se fera digitaliser, c'est-à-dire mais c'est particulièrement vulgaire : « mettre le doigt » (les mots
ont un sens)

George Orwell n'a peut être fait qu'une seule erreur il s'est trompé de date.


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