Le masque , l’argent sale et …. Le bank run

03/04/2020

Voici une autre fable que je propose à mes lecteurs(rices) suite à « la plume, le domino et le high yield ». Si un jour il m'avait été donné ne serait ce que d'imaginer que je tenterais d'arpenter bien maladroitement le chemin tracé par Jean de la Fontaine , ma maman qui fût une professeure de Français remarquable, n'en aurait rien cru. Comme quoi s'il fallait
encore le montrer dans la vie tout peut arriver !

Il était une fois un brave bougre qui s'était époumoné tout l'hiver au son de « la grippette
passera » . Il se trouva bien dépourvu quand le virus fut venu. Pas un seul petit masque FFP1 , FFP2 ne parlons pas du  FFP3 qui ne puisse soulager les tourments de notre ami. Il alla quémander de l'aide auprès de l'Etat , en qui il avait toute confiance , afin que ce dernier continue de lui prodiguer les si bons conseils qu'il lui avait distillé jusqu'alors : Pour ne point se stresser il suffirait de faire comme l'autruche et de plonger la tête dans le sable bien profond, le .... bip (censuré) dressé vers l'horizon. Comme cela on saurait par où le mal viendrait s'il venait .D'autant qu'il n'y avait pas besoin de masque pour protéger cette partie intime de son anatomie.




Le second volet des conseils si précieux , fut relayé par les crieurs patentés (les journalistes) pour que la bonne parole soit répandue . Le méchant mal, que L'Etat n'avait pas vu venir et que l'on ne pouvait voir il fallait désormais s'en méfier , car comme chacun sait:

« qui n'à pas vu , verra »

 

Maintenant pour l'Etat le mal se cachait partout et il fallait le débusquer , la guerre était déclarée.  C'était surtout dans les zones les plus sales qu'il fallait éradiquer les miasmes et quoi de plus sale que l'argent. Le cash , le flouze , le pèze : Même les plus grands des imbéciles  savaient que le cash était sale !!


Le curieux de l'affaire c'est que le bougre , qui s'enchantait jusqu'alors des douces mélopées Etatiques commençait à trouver le temps long dans sa tannière du con-fini. Et comme il ne travaillait plus ou presque il se mit à lire et à phosphorer : Les dits masques étaient sources de tensions internationales !

Dans cette lutte sans merci entre les différents états (Vive l'Europe supra nationale) pour la seule chose qui désormais n'avait semble t'il de valeur aux yeux du monde, il découvrit que des malettes pleines de cash s'échangeaient. Etaient elles désinfectées ces montagnes de cash se demanda le bougre ??? Et quel cash était le plus précieux l'Euro , le dollar, d'autres ?? il  sortait en effet des rotatives,  qui elles ne chomaient pas même techniquement.

Et notre bougre de conclure que si le précieux était échangé contre de l'argent sale, sur des tarmacs à la tombée d'un avion (qui là bizarrement  volaient) par les états,  il était peut être temps qu'il alla retirer avec un foulard sur la bouche et tout de Mappa ganté , au distributeur d'une banque qu'il n'aurait pas du pouvoir rejoindre sans une autorisation étatique , le maigre pécule qu'il avait économisé des jours durant .

Il eut même l'incroyable idée de suggérer,  dans un élan de lucidité absolue aux administrateurs étatiques qui se lamentaient devant un monde si terrible une idée que son grand père lui avait soufflé.  Afin d'emporter la mise dans cette course folle aux éléments plus que précieux qu'étaient les masques , il fallait jouer encore plus tordu que les méchants.... et de proposer aux vilains profiteurs qui produisaient les maudits masques,  puisque chez nous nous avions sacrifié quelques autres bougres sur l'autel de la productivité,  de payer en vraie monnaie celle de la couleur d'un metal doré et brillant qui lui pouvait être désinfecté......

Créez votre site web gratuitement ! Ce site internet a été réalisé avec Webnode. Créez le votre gratuitement aujourd'hui ! Commencer