In DIRE STRAITS : Money for nothing !! (et pas chicks for free)

Les artistes, enfin les vrais , ont cette faculté peu commune de par une œuvre , une formule bien trouvée ou d'un je ne sais quoi d'hors norme de pouvoir capturer le monde qui les entoure. Souvent pourtant ils sont en avance sur leur temps .

Tiens je vous insére le lien histoire de vous détendre avant la lecture de ce qui va suivre

Que dire que le groupe Dire Straits (Situation désespérée en Français) et de son Money for nothing (de l'argent sans rien faire ) est fort à propos face à la situation que nous connaissons. Je n'ai bien sur par continué plus loin la traduction de la dite chanson , car après le "money for nothing" il y a chicks for free : des filles faciles .

Je ne voudrais en aucun cas que ce Blog subisse les foudres du haut comité de censure de la haute autorité de l'égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations . Marléne si tu me lis, par pitié je ne fais que citer un groupe de Rock connu.

J'étais donc arrivé lors de la fable de la plume et du high yield à une péremptoire conclusion :
la monnaie se multipliait et nous étions dans un mauvais remake de la parabole de la  multiplication des pains de la bible , avec dans le role de Jesus :  les banques centrales et dans celui des pains : la monnaie.

Que l'homme ait pu se croire l'égal du fils Dieu est déjà un péché mais alors qu'il croit pouvoir faire des miracles , je crains le pire et ce d'autant plus qu'au cours des s dernières semaines, la Fed a réduit ses taux de 150 points de base pour les ramener à un niveau proche de zéro, et a passé en revue l'ensemble de son manuel sur la crise de 2008. Cela n'ayant pas suffit à
calmer les marchés, la banque centrale a donc également annoncé 1 000 milliards de dollars par jour en accords de rachat et en assouplissement quantitatif illimité, dont 625 milliards de dollars d'achat d'obligations par semaine. À ce rythme, la nationalisation du système financier est en marche.

Autant étrange que bizarre pour le pays du soit disant libre échange , de la libre entreprise , du capitalisme débridé (n'y voyez pas une quelconque allusion aussi subtile que douteuse) , voila que le socialisme y terrasse le capitalisme !!!

Et comme dans toutes les grands enfumage de l'histoire voila la cohorte de termes qui à leur lecture vous feront passer pour un inculte , un ignare , un demeuré . Ne vous inquiétez pas , tout est bien sur fait sciemment afin que de guerre lasse et battus par ce que vous croyez être plus forts que vous arrêtiez de penser.

• CPFF (Commercial Paper Funding Facility) - achat de papier commercial auprès de l'émetteur.
• PMCCF (Primary Market Corporate Credit Facility) - achat d'obligations d'entreprises auprès de l'émetteur.
• TALF (Term Asset-Backed Securities Loan Facility) - garantie de financement pour les titres adossés à des actifs.
• SMCCF (Secondary Market Corporate Credit Facility) - achat d'obligations de sociétés et d'ETF obligataires sur le marché secondaire.
• MSBLP (Main Street Business Lending Program) - les détails sont à venir, mais il prêtera aux petites et moyennes entreprises éligibles, en complément des efforts de la Small Business Association.

Si vous y comprenez quelquechose bravo ! , car vous n'êtes pas censés le faire.

Ce qui est ennuyeux c'est que la Fed n'est normalement pas autorisée à faire tout cela. La banque centrale n'est autorisée à acheter ou à prêter que des titres bénéficiant de la garantie de l'État. Cela inclut les titres du Trésor, les titres adossés à des créances hypothécaires d'agences et la dette émise par Fannie Mae et Freddie Mac.

Alors comment mon dieu est ce donc possible que la Fed fait des trucs qu'elle est pas censée faire ???

La Fed financera une structure ad hoc (SPV) pour chaque acronyme afin de mener ces opérations. Le Trésor, en utilisant le Fonds de stabilisation des changes, fera un investissement en capital dans chaque SPV et sera en position de « première perte ».

Mais on ne comprend rien que diable cela veut il dire ???

 Ce n'est plus la Fed mais le  le Trésor  qui achète tous ces titres et soutient les prêts ; la Fed agit en tant que banquier et fournit le financement. La Fed a engagé BlackRock Inc. pour acheter ces titres et gérer l'administration des SPV au nom du propriétaire, le Trésor .

En d'autres termes, le gouvernement fédéral nationalise de larges pans des marchés financiers. La Fed fournit l'argent nécessaire à cette fin. C'est BlackRock qui fera les transactions.

Ben Bernanke en son temps avait fait a plus petite échelle en 2008, mais lui il comprenait au moins quelquechose ou du moins il avait le vernis théorique pour le faire croire (cf mes autres post) mais il avait surout dénoué à la première occasion qui s'était présentée . Mais 12 ans plus tard et sous l'égide de Super Trump qui veut piloter le Dow Jones à sa guise grace
à tour de passe passe c'est plus grave.

Lorsque la Fed a été alarmée, à juste titre, par le dysfonctionnement actuel des marchés des titres à revenu fixe, elle a estimé qu'elle devait agir.. Mais, pour obtenir l'autorité nécessaire à la stabilisation de ces marchés « privés », les banquiers centraux avaient besoin que le Trésor
accepte de les nationaliser (de les posséder) afin de pouvoir fournir les fonds nécessaires à cette fin. la Fed donne au Trésor l'accès à sa presse à imprimer. Cela signifie qu'à l'extrême, l'administration Trump libre d'utiliser son contrôle, et non celui de la Fed, sur ces SPV pour ordonner à la Fed d'imprimer plus d'argent afin de pouvoir acheter des titres et accorder des prêts dans le but de faire monter les marchés financiers en flèche........ à l'approche des élections.

Il y a quand même un léger hic , c'est que si ça marche pas docteur qu'est ce qui se passe.

Et la je vous dis , je ne suis ni docteur ni devin , j'ai beau me frotter les boules (de cristal) je ne vois rien venir . Je ne suis qu'un quidam. Mais j'ose espérer que ni Jacques Rueff , ni John Exter n'ait eu raison ........ 

Vous avez dit fous ??? sont ils fous ??????.